Les mesures environnementales
Un programme ambitieux
Un programme environnemental ambitieux
Comme tout projet d’aménagement susceptible d’altérer le milieu naturel ou le paysage, l’installation d’un parc éolien en mer est soumise à une étude d’impact environnemental (EIE). Son objectif ? Intégrer le plus en amont possible la prise en compte des impacts environnementaux lors de la conception d’un projet.
Régie par le Code de l’environnement, cette étude s’appuie notamment sur la séquence ERC (éviter, réduire, compenser) et ses mesures de suivi.
L’EIE est ainsi le point de départ du programme environnemental d’un parc éolien en mer.
L’EIE du parc éolien en mer de Dieppe Le Tréport a été réalisée entre 2014 et 2017. Lors de cette étude, les conséquences des travaux en mer et à terre sur la biodiversité, les terres côtières, le sol marin, l’eau, l’air, le climat, la population et le patrimoine ont toutes été examinées afin de mieux anticiper les perturbations à venir et appliquer les mesures nécessaires, le cas échéant.
Cette page vise à vous décrire l’ensemble des mesures mises en place au cours du développement, de la construction et de l’exploitation du parc éolien en mer de Dieppe Le Tréport.
Comparer et suivre les changements
L’État de Référence, document intégré à l’EIE, est un ensemble de données qui permet de décrire la zone aménagée à un moment précis. Il s’agit d’une sorte de photographie de l’existant prise avant le début des travaux.
Un second relevé de données sera pris au début de la mise en fonctionnement des éoliennes, puis tous les cinq ans. Cela permettra de comparer et de suivre les changements qui se sont opérés pendant et après les travaux et, ensuite, au fil des années.
Les nombreuses mesures environnementales du parc
Deux exemples de mesures clés prises pendant la construction
1. Mesure de suivi :
Suivi acoustique des niveaux de bruits sous-marins et de la fréquentation par les cétacés.
Le dispositif acoustique QuietSea®, proposé par l’entreprise Sercel, consiste à mettre à l’eau des hydrophones permettant de mesurer les niveaux sonores des opérations de battage et forage et de détecter la présence des cétacés. C’est le bureau d’étude SOMME qui se charge ensuite de l’analyse des données.
2.Mesure d’évitement :
Créer et préserver une colonie pour les goëlands. Cette mesure vise à mettre en œuvre des actions favorables à la reproduction et au repos des goëlands dans un secteur où l’intégration apparaît comme possible et gérable.
Le Groupement d’intérêt scientifique
Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) EOLIEN EN MER, mis en place en 2020, est une initiative unique en France.
Il regroupe des acteurs académiques, scientifiques, associatifs et privés pour mener des études approfondies sur les interactions entre les parcs éoliens en mer et l’environnement.
Ce réseau de recherche collaborative contribue à la diffusion de connaissances auprès du public et de la communauté scientifique. Le GIS EOLIEN EN MER supervise également la réalisation des mesures ERC (éviter, réduire, compenser) et des suivis environnementaux.
