Arrivée du 2ème navire auto-élévateur Sea Challenger

@EMDT

Le second navire installateur auto-élévateur Sea Challenger, a rejoint l’Apollo samedi 31 août dernier. Le Sea Challenger procédera à des opérations de forage là où le battage est impossible. 

La deuxième étape des travaux du parc éolien en mer de Dieppe Le Tréport, débutée le 18 juin dernier, progresse. A ce jour, le navire installateur auto-élévateur Apollo, armé par la société DEME, a réalisé avec succès et conformément au calendrier prévisionnel, l’installation de 32 fondations sur les 62 prévues. Cela correspond à 128 pieux installés, soit 50% du total à installer.  C’est pour continuer dans cette dynamique que le second navire installateur auto-élévateur Sea Challenger est arrivé samedi 31 août dernier. Il réalisera en effet des travaux de forage sur les positions où le battage est impossible.

Les mesures environnementales mises en place pendant les travaux

L’environnement est un autre sujet permanent d’attention pour EMDT. Les mesures environnementales mises en place ont pour objectif d’éviter, de limiter et de compenser les impacts de l’installation du parc éolien sur l’environnement. Elles consistent notamment à éviter toute pollution liée aux opérations d’installation et à protéger les espèces vivantes potentiellement présentes sur la zone de travaux, en particulier les mammifères marins.

Navires équipés et personnel formé.

Les navires de surveillance et d’installation sont équipés de kit anti-pollution. Des opérations de vérification régulières sont effectuées sur chaque navire et le personnel à bord est formé à la prévention et aux actions à mettre en œuvre en cas d’accident.

Mesures environnementales pour la protection des mammifères marins

Par ailleurs, quatre mesures environnementales sont déployées pour toute la durée de l’opération d’installation des pieux. Elles visent à protéger les mammifères marins.

Deux mesures de surveillance, l’une visuelle et l’autre acoustique, permettent de s’assurer qu’aucun mammifère marin n’est présent dans la zone d’évitement avant toute opération de battage ou de forage, soit dans un cercle de 250 m de rayon autour de la source du bruit. La surveillance acoustique est effectuée grâce à des hydrophones immergés à différents endroits aux abords et dans la zone de construction. La surveillance visuelle est assurée par des observateurs équipés de jumelles télémétriques (et thermiques, de nuit) et embarqués à bord des navires d’installation ou de surveillance. Lorsque la présence d’un mammifère marin est détectée dans la zone d’évitement, le navire installateur est instantanément informé, afin, le cas échéant, de reporter le début de l’opération d’installation, et ce jusqu’au départ avéré des cétacés.

Pour compléter ces deux premières mesures, lorsqu’un mammifère marin est présent dans la zone d’évitement, pour l’inciter à en sortir, une mesure appelée « soft start » consiste à amorcer les opérations de battage des pieux à puissance et cadence très réduites en les augmentant progressivement. Cette technique qui consiste à augmenter progressivement le niveau de bruit permet aux espèces potentiellement proches de la zone d’évitement de s’éloigner lentement, sans le stress de devoir prendre la fuite.

@DEME

La quatrième mesure mise en place par EMDT consiste à déployer un double rideau de bulle autour des navires installateur. C’est le navire de soutien à l’installation, le « Troms Capella » de DEME qui est en charge de cette opération qui fait appel à une technologie récente et très efficace pour réduire le bruit généré par le battage des pieux.

Les règles de navigation en vigueur pendant les travaux 

Les navires de surveillance “Goury” (société BBTM) et “TSM Ouessant” (société TSM), sont toujours présents sur la zone du parc, pour veiller au respect des règles de navigation en vigueur pendant les travaux d’installation.