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Pratiquées sur les côtes normandes et picardes, les activités de pêche sont emblématiques et structurantes pour le littoral normand et picard. La filière pêche régionale regroupe les activités de pêche en mer et à pied, les activités de mareyage (ventes de poisson), de transformation en produit de la mer et leur distribution, mais aussi les services portuaires associés (criée, avitaillement…).

Sur l’aire d’étude rapprochée de la zone du parc EMDT, l’activité de pêche est artisanale et s’effectue principalement à proximité des côtes. EMDT a fait des propositions techniques en fonction des besoins et demandes des pêcheurs professionnels : elles ont par exemple porté sur une nouvelle disposition des câbles et des éoliennes au sein du parc, élaborée afin de rendre ce dernier encore plus compatible avec le maintien des activités de pêche professionnelle.

3 modifications principales :

  • Pas de turbine à l’entrée de la zone du Creux ; les Ridens de Dieppe sont toujours préservés. Ce sont les principales zones de pêche dans la zone du parc.
  • Des couloirs plus larges pour faciliter le passage des bateaux de pêche ; c’est un changement important du point de vue de la sécurité de la navigation au sein du parc.
  • Les éoliennes et les câbles sont alignés de façon claire et régulière : un impact moindre sur la navigation et le paysage.

 

Une étude socio-économique sur l’activité de pêche :

En 2017, une étude socio-économique sur l’activité de pêche a été réalisée sur une zone de 330 km², dite “zone pêche VALPENA”, englobant la zone du parc. Les données utilisées proviennent des pêcheurs, via les CRPMEM (Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins).

  • 100 navires fréquentent la zone de pêche VALPENA (Evaluation des activités de pêche au regard des nouvelles activités), trois fois plus grande que la zone du parc : Les 100 navires réalisent en moyenne 6,9 % de leur chiffre d’affaires annuel.
  • Entre 80 et 100 emplois en mer et à terre sont financés chaque année à partir de l’activité des 100 navires.

Pendant les phases de construction et d’exploitation, EMDT prévoit des mesures d’évitement, de réduction, de compensation, de suivi et d’accompagnement, en réponse aux impacts potentiels du parc estimés par le RICEP (Réseau d’Informations et de Conseil en Economie des Pêches). EMDT s’est engagée à compenser intégralement tous les impacts avérés pendant les phases de construction et d’exploitation :

  • 3,9 millions € pendant la durée de la phase de construction (22 mois) pour compenser la fermeture de la zone du parc à l’activité de pêche.
  • 310 000 à 350 000 € par an pendant les 25 années de la phase d’exploitation.

Une nouvelle étude socio-économique est actuellement en cours de réalisation afin d’actualiser ces données. Les résultats seront présentés début 2023.

La Grande Commission Nautique du 11 septembre 2017 a rendu un avis favorable au maintien, en phase d’exploitation, des activités de pêche professionnelle aux arts dormants comme traînants à l’intérieur du parc avec régulation des usages.