Maxime Courroux : en route pour l’Antarctique !
Ce mardi 15 mars, Maxime Courroux s’est envolé pour l’Argentine où débutera l’expédition « Antarctique 2041 », à laquelle il participera à bord d’un bateau peu énergivore. Rencontre avec le jeune dieppois.
Pourquoi as-tu souhaité prendre part à cette aventure ?
Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai étudié les sciences environnementales dans la région Arctique, plus particulièrement dans le milieu aquatique. C’est tout naturellement qu’à la suite de mes études supérieures, j’ai eu envie de découvrir l’Antarctique. Je me suis donc renseigné sur les différentes possibilités de découvrir ce continent sous un axe environnemental et c’est là que j’ai découvert l’expédition « Antarctique 2041 » organisée chaque année par Robert Swan, premier explorateur à avoir marché jusqu’au deux pôles.
L’expédition « Antarctique 2041 » : qu’est-ce que c’est ?
L’objectif de cette expédition est de sensibiliser et de former des participants venus de toute la planète pour en faire des ambassadeurs de la cause climatique. Au départ d’Ushuaïa en Argentine, elle se fera à bord d’un bateau écologique dont la consommation d’énergie est inférieure de 60 % à celle des autres bateaux effectuant cette traversée. Ainsi, pendant plusieurs jours, avec une centaine de participants venue du monde entier, nous naviguerons vers l’Antarctique. Une fois sur place, nous aurons l’opportunité d’observer de nos propres yeux les effets du réchauffement climatique sur la faune et la flore de ce milieu fragile. Dans le même temps, nous participerons à des séminaires et des conférences sur des thématiques liées à l’environnement proposées notamment par des cadres d’entreprises mondialement connues spécialisés dans le développement durable.
Depuis un an, qu’est-ce que tu as fait ?
Ce rêve, qui deviendra réalité à l’instant où j’embarquerai, je travaille dessus depuis un an. J’ai dû trouver plusieurs sponsors, dont la société Éoliennes en Mer de Dieppe Le Tréport ou encore la ville de Dieppe, qui ont co-financé mon projet, et je les en remercie du fond du cœur. Et enfin, j’ai également préparé un documentaire que je filmerai en Antarctique lors de l’expédition, et que je continuerai en Patagonie accompagné de deux amis d’enfance qui viendront me rejoindre dès mon retour à Ushuaïa. L’idée est de mettre en avant les différences territoriales inhérentes à ces deux régions, de rappeler que l’urgence climatique est, plus que jamais, d’actualité et d’offrir une perspective qu’est la nôtre au travers d’images à couper le souffle.
Un dernier mot, Maxime ?
J’aurais encore énormément de choses à raconter, mais en quelques mots : « je suis extrêmement impatient de partir pour cette aventure de toute une vie ». Et aussi, dans mes rêves les plus fous, j’aimerais que mon documentaire soit, un jour, diffusé sur des écrans de cinéma.
Pour suivre les aventures de Maxime, RDV sur sa page Instagram @MaximeCourroux.